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Un secteur porteur

secteur porteur

Un vivier d’emplois diversifiés

La filière porcine compte un large éventail de professions : expert de la nutrition animale, technicien de coopérative, vétérinaire, ouvrier d’abattoir, responsable qualité en industrie de charcuterie-salaison… De l’ouvrier qualifié au chercheur, de l’indépendant (artisans, éleveurs) au salarié, elle accueille une grande diversité de profils et de statuts.

Une filière d’avenir

La filière porcine est une filière qui embauche. Ainsi, rien qu’en Bretagne, le nombre annuel d’installations de jeunes agriculteurs est estimé entre 40 et 50 dans les prochaines années. En raison de l’évolution constante des élevages porcins (modernisation, agrandissement…), les besoins en main-d’œuvre qualifiée continuent aussi de s’accroître dans la région (500 offres d’emploi chaque année) mais aussi en France.

Dans l’industrie de la fabrication de l’alimentation animale, de l’abattage-découpe et de la charcuterie-salaison, il existe de nombreuses opportunités d’emploi. Il existe de nombreuses opportunités d’emploi de l’ouvrier qualifié aux fonctions d’encadrement.

Le secteur « boucherie-charcuterie-traiteur » traditionnel demeure particulièrement dynamique. En effet, 4 000 à 5 000 postes sont à pourvoir chaque année.

Quant à la restauration collective, elle emploie 300 000 personnes dont 75000 cuisiniers.

10 métiers dans la filière

Formulateur en nutrition animale

Les métiers de l’alimentation animale : acheteur de matières premières, formulateur, recherche-développement, techniciens-conseil en élevage, salariés de la fabrication en usine, prises de commande, responsable qualité, responsable du marketing et de la politique commerciale, ouvrier de maintenance, chauffeurs…

Missions : le formulateur en nutrition animale est un expert de l’alimentation des porcs. Il détermine la composition des produits destinés à l’alimentation des porcs en fonction de plusieurs paramètres : les besoins nutritifs de l’animal, la disponibilité et la qualité des matières premières, les coûts de production, les contraintes de fabrication de l’usine.

Qualités requises : spécialiste de la nutrition, il a une grande connaissance de l’animal et de ses besoins selon le stade de développement, des matières premières agricole (blé, maïs, huile…) et des autres nutriments (vitamines, oligo-éléments).

Diplôme(s) : Ingénieur Agri/Agro

Eleveur

Les métiers de l’élevage de porcs : au-delà du métier d’éleveur, il existe des postes de salariés en élevage comme chef d’élevage, technicien(ne) en élevage ou encore agent d’élevage.

Missions : L’éleveur élève des porcs destinés à la consommation. Il s’occupe d’un cheptel de truies et assure la reproduction (fécondation, naissage), l’alimentation, le suivi de la santé et le bien être des animaux, tout en veillant au fonctionnement, à l’entretien et à la propreté des matériels et bâtiments d’élevage et à la protection de l’environnement. Un tiers de ces éleveurs sont également cultivateurs et produisent tout ou partie des céréales et oléoprotéagineux qui servent à l’alimentation des animaux.

Qualités requises : Polyvalent et fin observateur des animaux, c’est aussi un chef d’entreprise qui possède des compétences multiples : gestion/comptabilité, mécanique, agronomie, santé animale, etc. Le passage par un poste de salarié en élevage est un atout clé pour réussir son installation.

Diplôme(s) : Accessible au niveau Bac. Tout aspirant à la profession doit avoir au moins réalisé un stage de 6 mois en élevage et ce, en dehors de l’exploitation familiale.
Voir anefa.org

Technicien de coopérative

Les métiers des coopératives porcines : technicien-conseil en élevage, expert en génétique, expert en alimentation animale, expert en bâtiment, commerciaux, chauffeur…

Missions : Le technicien de coopérative est un interlocuteur privilégié de l’éleveur. Il lui rend visite régulièrement et connaît parfaitement l’exploitation. Il lui apporte ses conseils pour améliorer les performances techniques et économiques de l’élevage dans des domaines aussi variés que la génétique des animaux, leur alimentation, les techniques d’élevage, les bâtiments... Il se tient au courant des nouveautés et innovations techniques.

Qualités requises : Un goût prononcé pour la technique et l’économie ainsi qu’une aisance relationnelle permettent d’instaurer une relation de confiance avec les éleveurs qu’il conseille.

Diplôme(s) : BTS ou ingénieur.

Vétérinaire

Missions : Le vétérinaire a en charge la santé des animaux d’un certain nombre d’élevages sur son secteur. Ainsi, à la demande de l’éleveur ou lors de visites de contrôles systématiques, il prévient et soigne les maladies des animaux. Il diagnostique le problème et ses causes possibles et conseille ainsi l’exploitant sur l’hygiène, l’alimentation et les conditions de logement des animaux afin d’améliorer la santé des porcs

Qualités requises : Praticien de terrain, il doit aimer les contacts et être doté d’un bon relationnel. La pratique vétérinaire en milieu rural engendrant de nombreux déplacements, la mobilité et la disponibilité sont aussi indispensables.

Diplôme(s) : Doctorat en Médecine Vétérinaire (DMV)

Opérateur en 2ème transformation des viandes

Les métiers de l’abattage-découpe : porcher dans les porcheries d’attente, ouvrier d’abattoir, désosseur, opérateur de 1ère, 2ème ou 3ème transformation des viandes, conducteur de ligne, préparateur de commandes, responsable d’atelier, commercial, responsable qualité, chauffeur…

Missions : Il réalise les opérations de découpe et désossage de la viande pour permettre son conditionnement. Il connaît les différents muscles, les techniques de découpe et l’utilisation des outils spécifiques comme les couteaux, cisailles ou scies.

Qualités requises : Doté d’un esprit d’équipe, d’une bonne condition physique et d’une adaptabilité pour pouvoir travailler sur plusieurs postes.

Diplôme(s) : Avoir un diplôme ou une expérience professionnelle dans le secteur n’est pas obligatoire pour accéder à ce métier. Certaines formations sont parfois demandées : CAP ou BEP en Industrie Alimentaire, Boucherie… Le métier est également accessible dans le cadre d’une reconversion professionnelle par le biais des Certificats de Qualification Professionnelle.

Conducteur de ligne en industrie de la charcuterie

Les métiers des industries de la charcuterie et de la transformation des viandes : conducteur de ligne, opérateur polyvalent de conditionnement, opérateur polyvalent de fabrication, technicien de maintenance, responsable qualité, chef d’équipe, responsable de fabrication.

Missions : Le conducteur de ligne gère une équipe sur une ligne de production d’un produit de charcuterie en particulier. Au-delà de la bonne gestion de la fabrication sur sa ligne, il doit également être réactif en cas de panne. Il assure un rôle de communication auprès de ses équipes et veille au respect des règles de l’assurance qualité et des règles d’hygiène.

Qualités requises : compétences techniques sur les produits, les process de fabrication et les matériels agroalimentaires, réactivité, communication des consignes, gestion d’équipe.

Diplôme(s) : CAP des Industries Agroalimentaires ou CQP de conducteur de machine.

Artisan charcutier-traiteur

Missions : Après avoir rigoureusement sélectionné ses matières premières, il transforme la viande de porc et fabrique des produits de charcuterie sous toutes leurs formes. Il cuisine aussi des plats traiteurs, chauds ou froids. Et bien sûr, il les propose à la vente et conseille sa clientèle sur la manière de les consommer. Il se livre également à une activité de traiteur de réception.

Qualités requises : Fin connaisseur des viandes, il doit être en mesure de choisir celles qui présentent la meilleure qualité (tendreté, couleur, saveur). Doté d’une grande habilité manuelle (découpe, lavage, désossage) et maîtrisant parfaitement les recettes et les techniques de préparation, il possède une solide connaissance de l’art culinaire en général. Il doit aussi faire preuve d’innovation et de créativité, que ce soit dans l’élaboration ou la mise en valeur de ses produits en boutique. Enfin, c’est aussi un commercial puisqu’il est en contact direct avec la clientèle.

Diplôme(s) : niveau CAP obligatoire, souvent avec une formation complémentaire (BEP, brevet de maîtrise, brevet professionnel, bac professionnel, CQP, brevet de maitrise supérieur). Il existe également des formations pour adultes dans le cadre d’une reconversion.

Artisan boucher-charcutier

Missions : Il s’approvisionne en viande auprès des abattoirs, chez des grossistes ou directement chez les éleveurs. Il travaille la viande et réalise des plats élaborés, telles des spécialités bouchères (paupiettes, plats cuisinés,...). En boutique, il met en valeur ses réalisations et renseigne le client sur l’origine de la viande, le conseille sur le choix d’un morceau et la manière de le cuisiner.

Qualités requises : Amoureux des produits et de la gastronomie, il doit aussi être doté d’une bonne culture culinaire. Rigoureux en matière d’hygiène et de sécurité sanitaire des produits et habile de ses mains, c’est aussi un commercial qui doit avoir le sens du contact et du service. Lorsqu’il gère son propre commerce, il doit posséder des compétences en gestion et en comptabilité.

Diplôme(s) : La meilleure voie pour apprendre le métier est d’entrer en apprentissage chez un boucher tout en suivant une formation pour obtenir le CAP, le brevet professionnel ou le bac professionnel. Il existe également des formations pour adultes dans le cadre d’une reconversion professionnelle par le biais des Certificats de Qualification Professionnelle.

Responsable de rayon viande en GMS

Missions : Responsable du rayon « boucherie » d’une Grande ou Moyenne Surface (GMS), il travaille à le mettre en valeur afin de déclencher l’acte d’achat du client. Le choix des produits, la réception des marchandises, l’animation de son équipe de vente, la gestion des stocks et de l’étiquetage des produits font aussi partie de son quotidien.

Qualités requises : Il doit être un bon manager et animateur, capable de motiver son équipe. Une bonne connaissance des produits et de leur préparation, une solide culture en marketing et une bonne dose d’imagination sont aussi indispensables pour pouvoir rendre le rayon le plus attractif possible.

Diplôme(s) : Bac + 2 (BTS management des unités commerciales (MUC), DUT techniques de commercialisation…) ou Bac + 3 (Licence pro DISTECH spécialisée en commerce et distribution, Diplôme d'école de commerce dépendant des chambres de commerce et d'industrie (CCI)…).

Cuisinier en restauration collective

La restauration collective emploie 300 000 personnes dont 75 000 cuisiniers. Ils sont les ambassadeurs des produits auprès des convives (transmission du patrimoine culinaire, information sur la filière et ses métiers etc).

Missions : Il confectionne les repas des restaurants de collectivité (du secteur scolaire, santé-social, travail). Au-delà de la créativité et de la maitrise des techniques culinaires, il peut également passer les commandes d’achat, conseiller des menus et tester de nouvelles recettes. Le respect des règles d’hygiène et de sécurité alimentaire est bien sur essentiel ainsi que le respect de l'équilibre alimentaire.

Qualités requises : Bon cuisinier, il doit aussi être rapide dans l’exécution des tâches et organisé.. Savoir travailler en équipe est un atout dans ce métier.

Diplôme(s): Certificat de Spécialisation Restauration collective, diplôme reconnu par le secteur professionnel pour les cuisiniers de collectivité. Cette formation par apprentissage est accessible aux titulaires de CAP agent polyvalent de restauration, CAP cuisine, CAP métier de bouche, Brevet professionnel agricole.

Voir : http://www.cuisinier2collectivite.fr/

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